Du 20 au 30 mars 2022, la semaine pour les alternatives aux pesticides sensibilise aux solutions pour vivre, consommer et produire plus durablement.
Les jardiniers de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) utilisent des méthodes respectueuses de l’environnement pour entretenir les espaces verts du territoire et favoriser la biodiversité.
Les alternatives aux pesticides
Suppression de l’utilisation des produits chimiques, économies d’eau, accueil des insectes, plantes plus pérennes… Les jardiniers de Grand Paris Seine Ouest sont engagés dans des pratiques plus respectueuses de l’environnement, et garantes d’un cadre de vie plus sain pour le public, les agents et la biodiversité.
Un territoire « zéro phyto »
La loi de transition énergétique interdit l’utilisation des pesticides pour désherber les trottoirs et voiries depuis le 1er janvier 2017.
Grand Paris Seine Ouest a anticipé la réglementation pour donner l’exemple d’une gestion plus écologique : ainsi, l’abandon des produits phytosanitaires est effectif dans les espaces verts gérés par l’intercommunalité depuis 2008, et depuis 2016 pour la gestion de l’ensemble de l’espace public du territoire. Les plantes les plus envahissantes sont éliminées à la main par les cantonniers lors de leur passage, et une prestation manuelle de renfort est prévue lors des périodes de pousse.
Plus de nature en ville, c’est plus de vie
Une mauvaise herbe n’est ni sale, ni mauvaise : elle participe à la biodiversité. Cela signifie une évolution de la notion de propreté en ville : il s’agit de réapprendre à apprécier la ville, avec un regard plus « nature ». Par exemple, une « mauvaise herbe » est utile aux insectes pollinisateurs et elle participe à la biodiversité sur le territoire.
Et chez vous ?
L’utilisation de produits phytopharmaceutiques par les particuliers dans les jardins est interdite depuis le 1er janvier 2019. (Source : agriculture.gouv.fr)