L’eau est présente de manière abondante sur Terre puisqu’elle couvre environ 70% de la surface de la planète.
Mais seulement 0,7% de toute cette eau terrestre est exploitable pour nos activités ! L’eau douce est donc un bien précieux qu’il est nécessaire de préserver.
GPSO Energie vous éclaire sur vos consommations d’eau et sur les gestes qui vous permettront d’économiser l’eau et réduire vos factures.
Une ressource abondante mais peu disponible
L’eau est présente de manière abondante sur Terre puisqu’elle couvre environ 70% de la surface de la planète. Mais seuls 3% de l’eau sur Terre est douce dont les 2/3 sous forme de glace (glaciers, neiges permanentes, pergélisols).
L’eau douce disponible représente seulement 0,7% des eaux totales, ce sont les eaux de surface et une partie des eaux souterraines, avec laquelle l’humanité doit satisfaire l’ensemble de ses besoins.
Et ensuite, seulement une partie de cette eau douce est potable !
De plus, l’eau est une ressource très mal répartie sur la planète : certains pays ont une ressource en eau très abondante alors que d’autres en manquent.
Les consommations d’eau dans le logement
Selon une étude publiée en décembre 2020 par le Ministère de la Transition écologique et l’Office français de la biodiversité, un foyer français de taille moyenne consomme 123 m3 d’eau par an, soit 146 litres d’eau par jour par personne. Ces chiffres diffèrent sensiblement en fonction du niveau de revenus, du mode de vie et du climat.
Cette consommation d’eau domestique est relativement stable depuis 2011, après avoir fortement diminuée entre 2004 et 2011 (comportements éco-citoyens, renouvellement des équipements sanitaires et électroménagers, …).
Des gestes simples qui font beaucoup
Le nombre de sécheresses estivales étant en constante augmentation, il est essentiel de mettre en place des gestes simples pour apprendre à économiser l’eau. En voici quelques-uns :
- Repérer les fuites d’eau des robinets ou des chasses d’eau et les réparer le plus vite possible
- Privilégier les douches rapides (30 à 60 litres) aux bains (150 à 300 litres)
- Couper l’eau pendant le savonnage des mains ou sous la douche, ou le brossage des dents
- Optimiser le remplissage du lave-linge ou du lave-vaisselle et éviter les prélavages
- Dans son jardin et ses massifs, choisir des plantes moins gourmandes en eau
Des petits investissements astucieux
• Un mousseur hydroéconome
Placé sur le robinet, il injecte de minuscules bulles d’air dans l’eau permettant de réduire jusqu’à 50% de la consommation d’eau. Et tout ça, pour un investissement de quelques euros.
• Une douchette économe
Elle limite le débit d’eau tout en optimisant la pression du jet permettant de réduire jusqu’à 75% la consommation d’eau. Entre 25€ et 45€.
• Un collecteur d’eau de pluie
Pour une toiture de 100 m2, c’est 70 m3 d’eau gratuite par an ! Des subventions existent auprès de Grand Paris Seine Ouest et pour les cuves plus importantes, auprès de la Région Ile-de-France !
Ilots de chaleur urbains : 3 questions à James Cleaver, conseiller énergie-climat, chez GPSO Energie
1/ Qu’est-ce que le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) ?
L’îlot de chaleur urbain est un phénomène climatique intervenant lors d’une vague de chaleur : il s’agit de l’écart de température constaté entre une ville et ses zones périphériques, mais on peut parfois constater ce phénomène au sein d’un quartier. Cette différence de température est encore plus importante la nuit et fait de ces zones de véritables « bulles de chaleur ». Ils sont le résultat de plusieurs facteurs comme la nature des matériaux qui composent la ville (composition, couleur), la minéralisation des sols, le manque de végétalisation, la morphologie de la ville et bien sûr, les activités humaines.
2/ Quelles solutions existent pour faire face à ce phénomène ?
L’ADEME regroupe les différentes solutions en 3 catégories :
- Les solutions vertes, ou « naturelles » comme la création de parcs, le développement des surfaces végétalisées, les cours d’eau…
- Les solutions grises concernant les aménagements « artificiels » comme les ombrières, les miroirs d’eau, les revêtements à couleur claire pour renvoyer le rayonnement solaire…
- Les solutions douces regroupent les solutions « comportementales », par exemple la réduction de l’usage de la voiture, les consignes au niveau de la climatisation ou encore les conseils sur l’évolution vestimentaire
3/ Comment faire à échelle individuelle pour s’en protéger ?
- Des ilots de fraicheur existent dans chacune des villes de Grand Paris Seine Ouest. Cela peut être des parcs ou des forêts (solutions vertes) ou bien des bassins et fontaines (solutions grises).
Une carte interactive consultable en ligne les recense : ilotsfraicheur-gpso. - Des écogestes peuvent également être appliqués pour rafraichir son logement :
- baisser les stores et fermer les volets exposés au soleil,
- garder les fenêtres fermées la journée pour ne pas laisser rentrer la chaleur ;
- limiter au maximum l’utilisation de l’électroménager et du matériel informatique, sans oublier d’éteindre le matériel électrique en veille pour éliminer toute source de chaleur additionnelle.
- La végétalisation des rebords de fenêtres et façades à l’aide de plantes grimpantes, peut-être également un bon moyen de créer des zones d’ombrage et de rafraichir légèrement l’air ambiant grâce au phénomène d’évapotranspiration (absorption, puis transpiration de l’humidité présente dans l’air par les végétaux).
- Pour préserver au maximum votre logement des variations de températures extérieures, notamment dues aux ilots de chaleur urbains, il est possible d’effectuer des travaux d’isolation, parce que l’isolation ne lutte pas seulement contre le froid l’hiver, mais aussi contre la chaleur l’été, à condition de choisir les bons matériaux !
Renseignez-vous auprès d’un conseiller Seine Ouest Rénov’ en remplissant le formulaire sur seineouest.fr/renov ou au 0 800 10 10 21.